Salut ! Et ui, j'écris un livre... Quelqu'un veut commenter ?

Tu devrais faire un blog avec chaque article = un chapitre....
Moi avant j'faisais des histoires comme ça, mais c'était avec des images de sims que je prenais dans mon jeu... et y'avait pleins de gens qui lisait mon histoire et tout... et j'les prevenais sur leurs blogs quand y'avait du nouveau... :3
Enfin encore une fois j'ai adoré Les personnages sont attachants et l'histoire n'est pas trop compliqué !!
La suite!

xD Merci ! Je ne vais pas faire un blog = un chapitre a cause du plagiat ^^ Encore sur le Fow' ca va mais bon après ca va plus...

Pour l'instant, si tu ne l'a trouve pas compliqué, c'est normal. Mais c'est après que ca va se compliquer xD

Chocolat-moiii a écrit:

xD Merci ! Je ne vais pas faire un blog = un chapitre a cause du plagiat ^^ Encore sur le Fow' ca va mais bon après ca va plus...

Ah ouais...

Chocolat-moiii a écrit:

Pour l'instant, si tu ne l'a trouve pas compliqué, c'est normal. Mais c'est après que ca va se compliquer xD

Ah, bah on vera ! Là j'ai envie de connaitre la suite

Tu l'as veux ? Ok, je te l'as mets ! Ca tombe bien je viens de finir... Je me suis depêcher pour toi xD Donc du coup il y auras quelques petites choses à revoir... :/


Chapitre 4.

Je me mis à courir à toutes jambes en direction du bureau de ma mère adoptive.

Je déboulais dans les escaliers en trombes en ignorant les protestations des gens quand je leurs marchais sur les pieds. Je gigotais de partout. On aurait dit Violette ! Mais je n’arrêtais pas de penser à ce qu’il s’était passé tout à l’heure avec les bandits. J’étais folle. C’est ca ! Vraiment folle. Si ca se trouve, j’avais imaginé tout cela. Non, je n’avais pas autant d’imagination que ca. Franchement, j’étais pommée. Mais la seule chose dont j’étais certaine, c’était que je devais vite voir Elsa.
Quand j’arrivais vers la secrétaire personnelle d’Elsa, elle ne me remarqua pas. Elle était en train de griffonner quelque chose sur un papier. Ses cheveux blonds étaient regroupés un soigneux chignon, des habits noirs impeccables, ses ongles soigneusement limés. Je l’a regardais en me demandant ce que j’allais devoir lui dire.
- Madame ?
Pas de réaction.
- Madame !?
Toujours pas de réaction. Tant pis pour la politesse.
- Allo, j’vous cause !, hurlais-je.
Elle sursauta. Elle enleva des écouteurs de ses oreilles. Je reconnu la chanson Tick-Tock. Très malin pour travailler. Je m’aperçus que son griffonnage était en faite un dessin où était représenté un chat qui courait. Du rouge colora ses joue et elle cacha vite son dessin.
- Excusez-moi. Que voulez vous ?
- Je veux voir Elsa Dupousseau.
- Vous avez un rendez-vous ?
- Non, mais c’est urgent !
- C’est impossible, alors. Je vais appeler la sécurité, si ne vous attendez pas bien sagement ici.
- Mais je suis sa fille !
- Ca n’est pas une raison. Votre mère est en conférence.
- Mais si ! C’est vraiment urgent ! Et c’est pour tout de suite !
Elle blêmit devant mon regard noir. Mais elle tenu bon.
- Impossible, dit-elle d’une voix plus dure.
Mon Dieu, mais qu’elle était énervante ! Bon, c’était vraiment urgent, et je n’avais pas à perdre mon temps avec la secrétaire.
- D’accord, dis-je sagement. Mais par où sortira-t-elle ?
- Elle viendra vous voir dans 1heure, quand elle sortira se sa conférence. Elle sortira de cette porte, dit-elle en pointant du doigt la porte à l’extrémité de la pièce. En attendant, asseyez-vous.
- Bien madame. Je me tiendrais tranquille.
Je me dirigeais vers une chaise. Quand elle se remit ses écouteurs dans ses oreilles et lorsqu’elle ne me tenait plus d’attention, je changeais de direction et passais discrètement la porte pour aller vers la conférence de ma mère.
Je débouchais dans un petit couloir. Il n’y avait que quatre portes. Mais où Esla était-elle ? J’écoutais aux portes pour écouter les voix. Au bout de la deuxième, j’entendis clairement la voix d’Elsa en train de convaincre des gens de faire je ne sais pas trop quoi. J’ouvris la porte à la volée.
Tout le monde me regarda. Elsa était a coté d’un tableau montrant des pourcentages, devant cinq hommes et une femme. Elsa me remarqua et fronça des sourcils :
- Alice ? Que fais-tu ici ?, me demanda-t-elle.
- C’est… très urgent, répondis-je, vaguement penaude.
- Mais, chérie, je suis en pleine conférence, tu le vois bien.
- S’il te plait. Viens avec moi dans le couloir, et dis moi si ca a voulu la peine que je te dérange, mais à mon avis oui.
Elle se retourna vers les personnes qui attendaient :
- Voulez-vous bien m’excuser, messieurs et madame, mais j’ai une affaire à régler. Je reviens dans une minute. (Elle se retourna vers moi) Viens, Alice.
Elle m’entraina dans le couloir et ferma la porte. Elle me regarda dans les yeux en mettant ses mains sur mes épaules :
- Que t’arrive-t-il, ma chérie ?
- Elsa, je deviens folle !
J’éclatais en sanglots.
- Mais pourquoi ? Que s’est-il passé ?, demanda-t-elle, alerte.
- Mais… ca parait fou mais… quand… sur le chemin de l’allé pour amener Mathilde à l’école…, bafouillais-je entre deux crises d’hystérie, il y avait trois homme… et puis ils s’en prenaient à Mathilde… alors je… j’en ai brulé un et assommée les autres et puis… je ne sais pas comment j’ai fais… et puis je deviens folle !
Je pleurais de plus belle. Elsa blêmit :
- Alors c’est arrivé…
- Qu’est-il arrivé ? Je suis folle ?! Tu l’avais deviné avant !?
- Non, non !, me rassura-t-elle. Mais… j’aurais pensé avoir plus de temps.
Elle se pinça les lèvres.
- Quoi ! Mais de quoi ! Vous parlez tout le temps par énigmes ! Ca m’énerve !
- Bon, d’accord. Je vais te parler de tout ca. Mais d’abord, parlons dans un endroit plus approprié.
- Mais… et ta conférence ? Tu ne vas pas l’abandonner comme ca, au moins ?
- Oh que si ! Au moins, tu seras une excuse pour que je m’absente, car j’en ai vraiment marre de ces vieux coincés !
Elle essayait de m’apaiser. Elle devait se douter que j’étais complètement perdue. Nous rîmes à sa plaisanterie. Mais plus de nervosité.
Elle m’intima de ne pas bouger. Elle entra et déclara :
- Bon, messieurs et madame, j’ai quelque chose à régler. Je vous envois tout de suite un de mes remplaçant. Merci à vous, et bonne fin de journée.
Elle ne leur laissa pas le temps de protester qu’elle était déjà avec moi. Elle me sourit :
- Bon, allons-y.
Je hochais la tête, par peur que ma voix tremble sous l’effet de la panique. Qu’allait donc me dire Elsa ?
Elle passa devant la secrétaire et enleva elle-même les écouteurs que celle-ci avait encore sur les oreilles. La secrétaire sursauta encore une fois.
- Bon, toi, tu veux que je te renvois, ou je dois te parler en chinois ?
- Bah… euh… non… j’arrête, j’arrête !, bredouilla-t-elle. Que se passe-t-il, madame ? Un problème ?
- Oui. J’aimerais que vous appeliez un de mes remplaçants car je dois de toute urgence m’absenter.
- Mais… Votre conférence est très importante et puis ca ne se fait pas de faire ca à des gens…
- Mais je vous ai demandé votre avis ? Non ! Alors faite tout de suite ce que je vous ai dit !, répondit Elsa d’une voix autoritaire.
- Oui madame…, tremblota-t-elle.
- Bien. Bonne journée, mademoiselle.
L’autorité d’Elsa sur son employé m’a surprit. Elle qui était toujours si douce… En même temps, ca n’aurait pas du me surprendre, car on dit toujours que pour être une bonne femme d’affaire, il fait avoir de la ténacité mais pas trop quand même. Parfait pour Elsa.
Elle m’entraina dehors. Nous allâmes dans le café le plus proche en silence.


Le petit bar n’était pas très plein. Il y avait quelques personnes un peu pompettes, voir complètement saoul. Nous allâmes dans les endroits les moins bruyants et où il n’y avait pas beaucoup de monde. Nous nous installâmes encore en silence. Le serveur arriva :
- Que voulez-vous, mesdemoiselles ?
- Un coca pour moi, s’il vous plait, demandais-je poliment.
- Un café décaféiné pour moi.
- Bien, ca sera tout ?
- Oui.
- Je vous apporte cela tout de suite.
Il partit. Elsa prit une profonde inspiration :
- Bon, je suppose que tu veux savoir ce qu’il se passe.
- Plutôt, oui !
- Alors, tout d’abord, je dois te demander d’avoir un total self-control sur toi-même pendant qu’on parle. D’accord ?
- OK.
- Bon alors… (nouvelle inspiration) Tu dois te demander pourquoi je te surprotège depuis que tu es petite. Pourquoi je te demande tout le temps de contrôler tout le temps tes humeurs. Pourquoi tu es tellement différente des autres. En tout cas, tu dois te poser beaucoup, beaucoup de questions.
- T’as tout compris.
- D’abord, je dois te dire une chose. Le monde dans lequel on vit n’est pas celui que l’on croit.
Génial. Ca m’aide beaucoup, ca.
- Bon, d’abord reste l’esprit ouvert, OK. ?, enchaina-t-elle.
- Ouais.
- Je ne sais pas en faite comment te dire ca…
- Mais vas-y ! Dépêche toi, je ne tiendrais pas !, m’emportais-je.
Elle recula derechef.
- Pardon, pardon, m’empressais-je de m’excuser. Mais fais vite, s’il te plait. Je ne tiens plus.
- Crois-moi, il vaut mieux quand même que je prenne mon temps.
- Ok...
- Donc… Il existe une légende. On raconte que, un peu comme les dieux grecs, des divinités existent. Sauf que c’est un peu plus… précis. Là, ces divinités contrôlent les Eléments. C’est comme Poséidon –dieu de la mer, je te rappelle-, sauf que là, c’est le dieu de l’eau. Mais, je vais te dire un truc, chuchota-t-elle en se rapprochant de moi, ces divinités existent.
Les questions de bousculaient des ma tête.
- Imaginons que tu dises vrai… Hein ? Mais c’est n’importe quoi ! Tu te fiche de ma tête ! ,m’écriais-je en reculant.
Un homme de la table voisine se retourna :
- S’il vous plait, arrêtez tout ce boucan !
- On vous a causé à vous ?!, aboyais-je.
Il se retourna en vitesse et se remit à siroter sa boisson.
- Ce bordel, c’est la vérité, reprit Elsa d’une voix douce.
Mais bien sur ! Comme si j’allais la croire.
- Ouais, style. Et moi je suis la reine d’Angleterre.
- Mais voyons, arrête de t’exprimer ainsi !
- D’accord.
- Tu dois bien m’écouter et me croire, je t’en pris. Déjà que c’est assez dur pour moi comme ca ! Donc, je disais, ces divinités existent. Elles contrôlent les Elément. L’Eau, la Terre, l’Air, et le Feu.
- Je ne te crois pas, décrétais-je.
- Et bien, tu es obligée de me croire, car comment expliques-tu le fait que tu as cuit les délinquants, ce matin ?
Elle marquait un point, là.
- Oui, tu as peut être raison, mais je ne suis pas une déesse !
- Oui, c’est vrai. Mais il y a des Descendants, des enfants de ton âge, qui sont aussi des… sortes de dieux. Enfin, ils apprennent à contrôler leur Elément. Ils vont à une école pour apprendre à les manipuler. Ces enfants spéciaux ont en eux leur Elément. Je sais pourquoi tu te sens si bien à la lumière, à la chaleur. Pourquoi tu dois faire attention à tes humeurs. Car tu es une Elue. Un Elue du feu.
J’étais prise de stupeur devant cette logique, qui tout bonnement réfléchit, était implacable. Je voulais absolument la contredire, lui dire qu’elle avait tord. Que ce n’était pas vrai. Qu’elle se trompait. Mais si j’ouvrais la bouche, même juste pour dire non, j’allais hurler. Tout cela était impossible. C’était n’importe quoi. Vraiment n’importe quoi.
Elle avait peut être raison. Peut être qu’avec un peu de recul, je comprendrais mieux cette histoire… Mais là, je ne comprenais rien à rien. Ce qu’elle me disait avait beau être logique –enfin bon un peu-, mon esprit ne voulait pas comprendre. Moi, j’avais la totale confiance envers Elsa. Elle ne disait jamais n’importe quoi, ce qui m’intriguait encore plus. Peut être qu’Elsa avait raison, mais tout de suite mon esprit était assez embrumé. Mais je n’avais pas beaucoup de temps pour parler avec elle et il fallait que je me dépêche de lui faire dire le plus de choses possibles à ce propos.
Je mis un moment à me rappeler comment on bouge sa langue.
- Alors ?, me demanda Elsa, inquiète à présent.
- Ca fait beaucoup de choses à digérer à la fois…
Il y eu un silence. Mais combien étions-nous ? Combien d’Elus ?
- Beaucoup ?, réussis-je à articuler.
- Pardon ?
- Il y en a beaucoup ?
- De quoi ?
- Des Elus !, m’exaspérais-je.
- Ah, ca, je n’en sais rien. Mais il y en a éparpillés un peu partout dans le monde.
- Dois-je aller là-bas ?, demandais-je, soucieuse.
- Si tu le veux. Mais quand un Elu apprend l’existence de son pouvoir, il devient encore plus puissant, et les monstres les pourchassent. Donc je te le conseil fortement, même si tu vas beaucoup me…
- Les monstres ?, l’a coupais-je, peu désireuse de la voir dans tous ses états car je partirais peut être de chez elle.
- Oui, ce sont des créatures maléfiques qui n’ont qu’une seule raison de vivre : détruire le monde, donc forcément les Elus et les Dieux, car sans les Eléments, il n’y aurait pas de monde.
Le serveur arriva. Je l’avais oublié, lui ! Il nous apporta nos boissons et tendit un petit papier –l’addition, sans doute. Elsa lui tendit le premier billet qui lui tombait sous la main sans même regarder le montant ni le billet. Elle fixait toujours mes traits minutieusement.
- Gardez la monnaie.
Il s’en alla, tout content d’avoir eu un pourboire.
- Où sont ces créatures maléfiques ? Enfin je veux dire… On les verrait, non ?, dis-je pour relancer la conversation.
- Non. Les humains les voient comme des humains. Et même parfois les Elus, car ils sont juste à moitié Elément, à moitié humain.
- Mais… Si ces monstres veulent à tout prix tuer les Elus, pourquoi ils ne viennent pas directement à cette école bizarre ?
- Oh, mais ils ont déjà essayés. Mais, heureusement, les Dieux s’en sont mêlés. Ils ont unis leurs pouvoirs et ont créés une barrière de sécurité infranchissable pour les autres que les Elus.
- O.K. Si… si je dois y aller… c’est où ?
- Tu sais, tu peux attendre encore un peu…
- Oui, je sais, je sais ! Mais ce que je veux dire, c’est : c’est où ?
Moi non plus, je n’avais vraiment pas envi de quitter Elsa ! Et puis je ne croyais pas vraiment à ce qu’elle disait. J’écoutais comme un enfant qui écoute une histoire qui lui était complètement inconnue par un adulte.
- Humm… Il y a des passages temporels.
- Ils sont où ?
- Un peut partout. Ce sont des sortes d’entrés.
- C’est cool ! Mais sinon… Ca conduit où ?
- A l’école des Elus.
- Oui, je sais ça ! Mais c’est où l’école des Sorciers ? Enfin dans quelle ville ?
- Ce n’est pas dans une ville. C’est dans une autre galaxie.
- Mais… Ouais, OK. Mais les entrés, les humains auraient du voir ca !Mais bon, je ne crois pas tellement à ton histoire…
En vérité, j’avais peur que ce soit vrai.
- Car ils sont trop sauts pour ca !, ricana-t-elle.
- Tu dis ca comme si tu n’en étais pas un… Mais attends, pourquoi tu t’y connais autant toi ?
- Ma chérie, car ton père était lui-même un Elu du feu, et il ta donné son don. Ta mère m’a tout raconté et m’a ordonné de tout te dire, dit-elle à toute vitesse, comme si ca lui pesait depuis longtemps.
Je plissais des yeux, soupçonneuse. Comment ça, il lui avait tout dit ? Et il m’avait vu à quel âge, pour voir que j’étais une Elu ? Et je croyais que ma mère m’avait mise à une porte au hasard ? C’était quoi ce charabia ?
- Je croyais que ma mère m’avait mise à une porte au hasard !?
Elle se pinça les lèvres.
- Elle me connaissait avant, dit-elle en baisant la tête, comme si elle était devenue trop lourde pour elle.
C’était trop pour moi. Je me levais et courais vers la sortie sans même me retourner. Si Elsa essaya de me retenir, elle ne réussit pas. Je courais beaucoup plus vite qu’elle. Au bout d’un moment, elle s’arrêta et me lança :
- Reviens vite ! Ne va pas trop loin et fais attention a toi !!
En quelque sorte, ca voulait dire : « Fais attention aux monstres qui ne te mange pas pour le dessert ! ».

Ma bien sûr, et puis quoi encore ! Non, je n’allais pas revenir à la maison. Et puis si ces « monstres » existent vraiment, ils n’auront pas cas s’en prendre à moi ! Mes nerfs étaient en train de lâcher. Elle m’avait dit trop de choses. Beaucoup trop.
Alors déjà, il parait qu’il y a des personnes qui contrôlent les Eléments – déjà, c’est n’importe quoi. Après, qu’il y a des enfants – choisis comme ca, au hasard – qui peuvent bruler des mecs et contrôler les Elément. En suite, dans une autre galaxie, une école bizarre –appelée l’Ecole des Elus- accueillait des petits Elus. Et pour y aller, on pouvait prendre un passage temporel. Le clou du spectacle, c’est que des monstres sous l’apparence humaine ou pas toujours venaient pour détruire le monde et tuer les Elus qui étaient encore en dehors de l’Ecole des Sorciers. C’était vraiment n’importe quoi.
Paumée. J’étais paumée. Je ne savais pas quoi penser. Mon esprit était en totale confusion. Elsa n’avait vraiment pas l’air de plaisanter. Mais si elle avait raison, par hasard… Je ferais quoi, moi ?
Cette nuit, je ne dormirais pas chez moi. Chez personne, du moins. Je dormirais n’importe où et tant pis pour le confort. Il fallait absolument que je réfléchisse.
Je courrais à travers la ville, ne sachant pas vraiment où aller. Bien sûr, le premier endroit qui m’était venu à l’esprit, c’était chez Violette. Mais j’avais vraiment besoin d’être seule pour réfléchir. En plus, elle ne me croirait pas. Elle aurait pu m’aider à réfléchir, mais je l’a voyais mal se mettre dans un coin de sa chambre et ne pas bouger pour penser à quelque chose. Cette réflexion me fit sourire : Cette Violette, on ne la changera jamais !
J’eu une idée. J’allais aller dans la campagne toute proche de la ville et me mettre dans la veille grange abandonnée. L’avantage, c’est que personne n’allait m’embêter. Oh et puis zut : J’irais dans mon endroit préféré ; la prairie de coquelicot. Je pourrais réfléchir tranquille. S’il venait à vraiment geler, j’irais dans la grange la plus proche.
Je me mis à courir vers le champ et m’allongea au milieu. Avant de réfléchir à tout cela, il fallait que je dorme pour avoir les idées plus claires. Dès que j’eu fermée l’œil, je m’endormis.

J’étais dans des flammes. Je courrais pour chercher une issue en criant de peur. Une femme qui tenait un bébé était devant moi, derrière le rideau de flammes et elle me suppliait : « S’il te plait, Ô grande Elue du feu, sauve mon enfant en traversant les flammes ! » Je ne savais pas quoi faire. Je tentais de la raisonner : « Mais madame, je ne suis pas tout ce que vous avez dis ! Je suis juste une enfant ordinaire, et je suis incapable de traverser le feu ! » Elle me poignarda du regard : « Tu veux notre mort à tous, jeune Elue ! Tu dois sauver mon enfant ! » C’est alors que je respirais un bon coup et traversais les flammes. Bizarrement, il ne se passa rien. Je ne flambais pas, contrairement à ce qu’il aurait du se passer. Je lui pris son enfant des mains et le soulevais au dessus des flammes. Quand je le ramenai dehors, je découvris qu’il avait un rictus cruel et qu’il tenait un briquet rouge dans la main.

Je me réveillai en sursaut, encore sous le choc de mon rêve. C’était le matin et il faisait un peu froid. C’était donc l’enfant qui avait mis le feu ! Mais le plus étrange, c’est que je n’avais pas brulée. Je regardais mes mains pensivement. Horreur ! Dans ma main droite, il y avait un briquet rouge ! Je le lâchais en sautant sur mes pieds. C’était exactement le même ! Et moi qui croyais que dormir allait m’éclaircir les idées ! Je me rassis en tailleur précautionneusement et le touchais timidement du bout des doigts, comme si, si j’allais le toucher, il allait me donner une effroyable maladie. Mais il fallait que je vérifie quelque chose. Je pris le briquet dans mes mains en hésitant encore. Je ramassais un petit coquelicot et l’enflammait, puis passais ma main dessus. Rien ! Je ne sentais rien, juste les flammes qui caressaient tranquillement ma peau agréablement. Je me figeai. Impossible. Je le lâchais en me jetant en arrière - sans lâcher le coquelicot brûlé, ca aurait été bête d’enflammer un champs de coquelicot. . Il retomba sur mon jean. J’aurais espéré qu’il allait me bruler, mettre fin à ma torture mentale. Mais non, il ne se passa rien. Je n’en croyais pas mes yeux… Mon jean ne brulait pas. C’était quoi ce rêve !? Je me frottais frénétiquement les yeux. Ce n’était pas un rêve ! Je me pinçais aussi fort que je le pouvais. Rien n’avait changé ! Je repris soigneusement la fleur entre mes doigts pour la regarder de plus près. C’était juste le pistil qui brulait, pas les pétales. Les pétales du coquelicot m’avaient parues si fragiles ! Cette scène méritait peut être d’être prise en photo, mais tout ne suite, ce ne fus pas ce que je pensais en premier.
- Waouh…, murmurais-je.
Mais je devais réfléchir à tout ça. J’éteignis du bout des doigts le feu et reposais avec le plus grand respect la jolie fleur. Je m’allongeai et profitai un peu du peu de soleil qui filtrait entre les nuages. Mais j’avais beaucoup à réfléchir pour le moment.
Depuis quelques temps, il m’arrivait des choses bizarres. Alors, déjà, il y avait les délinquants qui m’avaient mis dans une colère noire et m’avaient provoqués. Pour la première fois depuis 3 ans, je ne m’étais plus contrôlée. Quand j’en avais parlée à Elsa, elle m’avait dit l’histoire des Elus. Et d’après elle, j’en étais un. Ce qui donnerait beaucoup de réponse à mes questions : Pourquoi j’étais différente des autres filles ; ce qu’il s’était passé avec les bandits ; pourquoi je n’avais jamais chaud ; pourquoi j’étais si bien au soleil... Cela expliquait bien des choses. Je voulais bien croire à cette histoire d’Elus moi, mais… c’était quand même bizarre ! Enfin je veux dire… ce n’est pas tous les jours qu’on nous dit ca ! Mais c’était la seule réponse possible en sachant qu’Elsa n’avait pas l’air de plaisanter tout à l’heure. Avec du recul, je me rendis compte que l’histoire tenait à peu prés la route.
J’étais une Elue du feu. Aussi bizarre que ca puisse paraitre. J’ai toujours cru juste ce que je voyais. Mais j’avais l’impression que cette histoire m’était déjà connue et qu’elle n’attendait qu’à être mise au grand jour.
C’est sûr que cela répondait à beaucoup de mes questions, mais ca m’en donnait beaucoup d’autres ! Quesque j’allais faire ? Est-ce-que j’allais aller là bas ? Et comment c’était fait, cette école, si elle existe vraiment ? Il y aura des enfants comme moi ? Et c’est quoi mes pouvoirs ? Là bas on apprend quoi ? Comment ca se faisait que le feu ne m’avait rien fait ? J’avais juste ca, comme pouvoir ? N’y a-t-il pas d’explication logique à tout cela ? Et qui allait m’amener là bas ? Et qu’est-ce-que j’allais dire ?! Et je ne connaitrais personne ! Et puis elle est où l’entrée des passages temporels ? Et surtout… Pourquoi moi ? La peur et le stress s’emparèrent de moi.
Je n’eu pas plus le temps de m’inquiéter car des bruits au loin, dans la forêt, m’alerta d’une présence. Je me levais en un bond et scruta les alentours. J’entendis des bruits qui faisaient : Burk, Brurk, Bruck… J’avançais à pas lents vers la forêt. Qu’est-ce que c’était ? C’était quoi ce bruit ? J’entendis les sons se rapprocher. Je me figeais. Qu’allait-il donc pouvoir se passer ?

Ah Ah ! Tu le verras dans le prochain chapiiiiitre !!

Ouais, Bloom maintenant j'ai envis de la tuer Grrr !!

Je vais mettre bientôt le chapitre suivant xD !!

La suite :

5.

Je courrais de plus en plus vite. Cette sorte de bête me pourchassait toujours. Ce n’était pas la première bête de ce genre qui me traquait.
Je me cachais dans un petit buisson. J’étais trop fatiguée à force d’avoir courus, donc je ne pourrais pas le combattre. Le monstre essayait de me retrouver parmi les branchages. Le stresse s’empara de moi et je me mis à haleter en tremblotant de partout. J’allais mourir cette fois-ci, c’était sûr… Il déplaça sa tête massive vers ma cachette. Tout ce que je pu penser ce fut : « Paix à ton âme, Moshi, mon brave chien. ». Je serrais les dents en fixant toujours le sal monstre boueux devant moi. J’aurais pu fermer les yeux, pour ne pas voir ma mort arriver… Mais j’en étais incapable.
Tout d’un coup, à ma plus grande confusion, il tourna la tête d‘un seul coup. Le monstre affichait la même tête que lorsqu’il me débusquait - c’est fou, tellement ils m’ont pourchassés, je sais même reconnaitre leur tête ! Je ne pus m’empêcher de lâcher un gros soupir de soulagement. Mais en même temps, l’attitude du monstre m’intriguait. Il se mit à partir à toute vitesse, de sa marche visqueuse. Burk, Burk, Burk… Je le suivis en le regardant bizarrement. Se pourrait-il que ce genre de bête tombent malades et fasse n’importe quoi ?
Je m’arrêtais net en restant à l’ombre, à la lisière d’une clairière de coquelicot. Où étais-je ? Et surtout, pourquoi le monstre allait-il vers là ?
Je montais en hauteur dans un arbre pour avoir une meilleure vue du monstre. Le spectacle qui s’offrit à moi me laissa sans voix. J’était très paniquée. Je voulais absolument descendre mais dans mon entrain je faillis tomber de l’arbre. Heureusement, mes pieds se prirent dans une branche, ce qui m’empêcha de tomber. Mais je décidais de me remettre bien comme il le faut dans l’arbre pour descendre tranquillement - j‘était totalement traumatisée par ma chute. Mais le temps pressait !
Au milieu du champ, une fille blonde aux regard bleu électrique foudroyant était terrorisée. Dans son regard, on ressentait cela. Des larmes inondèrent sa joue et elle recula devant la grosse masse boueuse devant elle. Elle ouvrit la bouche et trébucha en arrière. Elle regarda sans pouvoir rien faire la masse de terre s’approcher d’elle. Ce premier format un immense point au dessus de sa tête, prêt à l’abattre sur la fille blonde.
Je savais que j’aurais du faire quelque chose. Utiliser mon pouvoir, par exemple. Mais j’étais incapable de bouger et sans énergie. J’aurais surement plus d’énergie plus tard, mais la fille aurait déjà été morte ! Je ne pouvais décidément rien faire pour elle et j’observais la scène, les larmes aux yeux.
Elle ferma les yeux puis les rouvrirent. Ses yeux autrefois bleu électrique devinrent rouge sang. Son visage d’ange se déformèrent par une colère inouï. A ma plus grande surprise et stupeur, le point au dessus d’elle se durcit et s’émietta par terre. La fille se releva rageusement et enfonça ses deux mains dans le monstre. Sur le coup je me suis dis : « Elle est folle ! Enfin plutôt… je suis folle ! Voilà maintenant que je commence à avoir des hallucinations ! » Le monstre devint très sec, comme le point était avant de s’émiétter par terre. Les yeux de la blonde reprirent sous mes yeux leur couleur normale. Ses points étaient toujours dans ta terre séchée. Elle se mit à haleter, à trembler et des larmes perlèrent les coins de ses yeux. Elle était en état de choc. Moi aussi j’étais sous le choc. Cette fille venait de sécher un montre en terre ! Elle était donc…
Je vis qu’elle ne pouvait pas enlever ses mains de là, par faute de manque de forces. « Tu m’étonne ! La fille elle vient de cuir un monstre ! », pensais-je avec un peu d’humour, pour positiver un peu la situation. Je me forçais à respirer tranquillement, reprendre mon calme. Je descendis précautionneusement l’arbre. Une fois en bas, je rejetais la tête en arrière en me disant : « Est-ce vraiment réel ? ». Je m’obligeais à me lancer.

J’arrivais vers la fille. Elle ne m’avais pas vu arriver et avait la tête tournée vers le sol de coquelicot - a présent écrabouillés. Elle avait l’air bien inspirée dans ses réflexions. Là, je me demandais comment lui faire remarquer ma présence. Mais bon, pas le temps des salutations ; Je vis ses poignets rougis sous l’emprise de la terre séchée. Je me mis à coté d’elle et avec une grande concentration j’utilisais mon pouvoir de l’eau en faisant couler la terre au niveau de ses poignets. Elle parut très surprise et inspecta ses poignets meurtris. Elle tourna enfin la tête vers moi et sourit. Elle me dit :
- Merci.
- De rien… Qui es-tu ?
- (Elle parut réfléchir un petit moment et elle s’illumina) Je m’appelle Alice. Et toi ?
- Euh… Lina.
- Salut Lina.
- Hum… J’ai tout vu de la scène et… hum… c’était comment dire…
- Horrible ? Dégoutant ?, me coupa-t-elle sèchement. Si c’est le cas, dégage de là ! Et, euh… je ne sais pas comment tu as fais pour la terre mais…
Sa phrase resta en suspension et elle soutint mon regard. Je me demandais comment elle avait encore la force de se mettre en colère ! Elle avait du se dire qu’avoir le pouvoir du Feu était Hors-Nature…
- Ce n’est pas horrible ni rien. Je crois savoir ce qu’il t’arrive… Tu es une Elue, c’est ca ?
Elle baissa les yeux, sous le choc. Elle se mordit la lèvre et eu mine d’avoir une révélation. Elle leva le regard sur moi :
- Alors c’est vrai…, chuchota-t-elle, plus pour elle que pour moi.
- Eh oui. J’ai appris à vivre avec…
- Donc toi aussi ? Ca explique l’eau avec mes poignets alors ?! Mais c’est génial que je connaisse quelqu’un comme moi !
Je me jetais dans ses bras. Visiblement, à mon contact elle se sentit plus à l’aise. Peut être que l’Eau à apaisé le Feu…
- Oui, moi aussi ! Moi je suis une Elue de l’Eau. Comme ca fait du bien d’entendre que l’on est pas folle !
- Je ne te le fait pas dire !, dit-elle en riant.
Et moi qui me croyais seule au monde ! Nous étions des incomprises… comprises.
Nous fondîmes en larme et pleurâmes un long moment. Enfin tout le stresse qui se déversait. La certitude de ne pas être folle. J’y avais tant cru ! Enfin quelqu’un qui me comprenait ! Ce fut ma première amie depuis très longtemps.

- Tu es dans les bois depuis 6 mois ?, s’indigna-t-elle.
- Oui…
Nous étions toujours dans le champ de coquelicot, assises en tailleur.
- Comment as-tu survécu ?
- Instinct sauvage…
- Tu en as du courage toi !
- Merci. Je me demande vraiment comment j’ai pu résister à toutes ces attaques de Bottes De Terre Vivantes !!
Elle rit puis le silence s’installa. Je repris enfin :
- Après quel événement ton Tuteur ou ta Tutrice t’a-t-elle apprise que tu étais une Elue ?
- Tutrice ?, demanda-t-elle en fronçant des sourcils.
- Bin oui, Tutrice !
- C’est quoi ? Je n’ai pas de Tutrice, moi ! J’ai juste une mère adoptive !
Ah d’accord… Sa Tutrice ne lui avait même pas expliquée… Je fus subitement embarrassée. Sa Tutrice m’avait laissé tout le mauvais travail !
- Il faut que je t’apprenne quelque chose… En faite, ta « mère adoptive » est en faite une personne choisis par tes « parents ». En faite c’est…
Je cherchais vainement mes mots. Il ne fallait pas que je dise n’importe quoi car je devinais que les Elus du Feu se mettaient facilement en colère et en trouvais la force à n’importe quel moment, d’où tout à l’heure.
- Quoi ? Tu as perdu ta langue ?, plaisanta-t-elle.
- Bon, je vais être franche avec toi… en faite ta mère adoptive est une personne qui a été spécialement choisis par ta mère car ta mère adoptive est en faite là juste pour… Oh mais je sais pas moi comment t’expliquer !
Ses traits étaient soucieux. Elle me regarda et fit un mouvement énergique du menton pour m’encourager à continuer, même si je voyais qu’elle avait un peu peur de ce que j’allais lui dire. Je respirais un bon coup avant de continuer :
- Bon, en faite ta mère adoptive ne t’a pas eu comme ca, au hasard. Elle fait parti de l’organisation des Elus et elle a pour mission de garder les Elus du Feu pendant qu’ils sont petits car les parents de l’enfant n’ont pas le droit de les garder avec eux…
Elle me regarda, la bouche légèrement ouverte. Des larmes emplirent ses yeux et elle s’enfouit le visage dans ses mains. Je me rappelais quand ca m’était arrivé… Elle devait avoir eu la même sensation que moi : Horrible sensation d’abandon et le monde qui s’écroule sous tes pieds.
- Mais c’est horrible ! Mais c’est m’énerve !!, dit-elle en tambourinant rageusement le sol de coup de point d’une force hors du commun, comme si ca pouvais régler tous ses soucis.
Elle fit ca pendant une demi-heure. Comme toujours, je masquais le stresse en faisant le pitre. Mais très peu. Je n’en avais pas la force. Alors je l’a regardais patiemment.
Quand elle s’arrêta enfin, elle se retourna vers moi, le regard embrumé :
- Comment as-tu réagis, toi ?
- Je me suis enfuis…
Je décidais de changer de sujet. Elle s’essuya les yeux avec sa manche.
- Alors, après quel événement ta Tutrice t’a-t-elle apprise que tu étais une Elue ?
- Euh… Ah oui, je m’en souviens. C’étais quand j’ai brulé trois homme qui s’en prenaient à la fille d’Elsa. Et toi ?
- Quand j’ai noyé mon chien dans la baignoire. Il m’énervait tellement ! Mais bon, dis-je en m’adressant au ciel , paix à ton âme, Musli. Et d’un coup, un raz de marré à tout balayé dans la salle de bain. J’ai eu peur sur le coup mais après ca allait… Tom m’a tout raconté. Je ne l’ai pas cru. Je me croyais tellement folle ! Je me suis faite attaquée beaucoup de fois par ce genre de monstre (Je désignais le tat de terre séché).
- Ah d’accord ! Mais… Tu crois qu’on va devoir aller à cette école bizarre ?
- Je pense, oui. Mais tu t’imagine !, m’écriais-je. Voir des enfants comme nous ! Apprendre à manipuler l’Eau et le Feu !
- C’est vrai que ca serait génial ! Mais le problème c’est qu’Elsa avait l’air très triste à l’évocation que je m’en aille…
- Pareil pour Tom. Mais avant que je m’enfuisse, il m’avait expliqué que quand nous étions conscientes de nous pouvoir, ils grandissaient plus vite. Donc, les monstres le détecte et viennes vers nous. Mais d’ailleurs, me demandais-je à voix haute, pourquoi le monstre qui m’avait attaqué est tout de suite venu vers elle ?
- Peut être que je suis meilleure à manger, dit-elle en grimaçant. Mais je me demandais tout à l’heure, pourquoi on nous appelle des Elus ? Je croyais que c’était une lignée, moi !
- Je suppose que c’est parce qu’il y a juste des exception. Que certaines personnes n’ont pas ce don…
- Peut être.

Nous parlâmes de tout et de rien, nous racontant nos vies et nos soucis. Nous continuâmes à parler sans cesse, à vider notre stresse. Elle était une fille ordinaire : simplement je n’oublierais jamais que nous partagions un terrible secret. Nous seule pouvions nous comprendre. Déjà, Alice était le genre de fille avec lequel je n’avais pas de mal à me lier d’amitié - apparemment elle aussi. C’est comme si nous n’avions pas de secret l’une pour l’autre. Elle était brillante, souriante - malgré tous les événement qui nous entouraient -, dynamique, très gentille et à ce que j’ai vu tout à l’heure, assez colérique avec un fort caractère.

- … aimerais bien en connaitre un peu plus sur les Elus !, dis-je, le ton un peu rêveur. Mais malheureusement je suis en total conflit avec Tom. Je ne veux pas le voir !
- Mais tu sais, on peut toujours allez voir Elsa ! Je suis sûre qu’elle voudra bien nous aider…
Malgré son ton enjoué, je détectais une petite peine dans la voix. Peut être qu’elle avait honte de s’être enfuie comme ca et n’avait vraiment pas envie de retourner voir Elsa… C’était comme son amour propre un peu entaché, même si je jugeais cette réaction assez normale…
Mais aussi peut être qu’elle ne voulait pas arrêter nos multiples petites discutions. Surtout que comme nous avions oubliées tout stresse, je commençais à lui faire voir mon vrai caractère : L’humour, et surtout je ne tenais pas en place. Une vraie pile électrique, parfois ! Alice parfois pleurait de rire en se tenant le ventre, tellement elle riait. Nous étions vraiment bien ensemble !
- D’accord ! On y va avant ou après la nuit ?
- Avant. D’ailleurs, il faudrait peut être que nous y allions tout de suite…, me répondit-elle avec une pointe de regrets.
- Allons-y maintenant, alors. Il ne faudrait pas qu’il fasse trop nuit ! Il commence déjà à faire un peu sombre.
Elle se leva difficilement, les jambes engourdies. Elle m’intima de l’a suivre d’un mouvement de la tête et se mit à marcher tranquillement.

Depuis le début du chapitre, c'est Lina. Il y a quelques petits indices ; Le chien qu'Alice n'a jamais entendu parlé de sa vie, Lina dit qu'elle s'est fait poursuivre beaucoup de fois, enfin pleins de petites choses comme ca

Je vais editer pour le chien xD

Ce n'est vraiment pas pour maintenant la suite. Surtout, elle sera totalement Blah-Blah. Mais au moins vous connaitrez une grande partie sur les Elus