Tout est dans le titre ! Par contre, je ne vous donne que les deux premiers chapitres... Si vous voulez, je continurais à vous donner les chapitres après
Prologue
Je repoussais avec lassitude une mèche blonde qui tombais sur mes yeux tout en fixant dangereusement cette feuille. Je me demanderais toujours à quoi sert d'apprendre CA. Je devais m'y mettre depuis le CM2 mais je n'avais toujours pas eu la volonté de les apprendre. Plus que trois semaines de cours, je croyais que j'allais me la couler douce jusqu'a ce que les vacances arrives. Mais non ! Bien sûr, ce démon qui me sert de professeur de maths avait décidé de tout nous pourrir en nous faisant un contrôle sur LES TABLES DE MULTIPLICATIONS. Il disait que j'avais "un problème de logique coincé là haut". Ouais, c'est ca.
J'étais différente des autres personnes. Pas seulement à cause des tables, non. Au fond de moi, je le savais. J'avais la sensation que j'allais faire quelque chose de grand plus tard. Mais surement pas comme les gamins qui disent : "Je serais cosmonaute plus tard ou une grande actrice !". Pauvres gamins sans conscience. Les filles de ma classe, elles, se tartinaient de maquillage et s'entêtaient à être toujours bien coiffé et être habillé à la mode. Moi, tant que mon look ne me dérangeait pas pour bouger, je m'en fichait un peu. Je mettais ce qui me plaisait.
Je regardais le vaste parc autour de moi. C'était si bien d'être ici. J'étais en plein milieu du parc, seule au milieu du soleil tandis qu'un troupeau de personne venait s'entasser sous l'ombre des arbres. Enfin de la solitude! Ils rataient un beau spectacle. La douce lumière réconfortante et protectrice du soleil et tous mes pors remplis d'une joie immense. Qu'on était bien ici par rapport à ma ville !
J'étais dans une ville au Sud-ouest de la France. C'était assez grand. Il y avait quatre collège différent - oui ne vous en faites pas, moi aussi je trouve ca bizarre -, un ou deux lycées et trois écoles primaires. Il y avait des immeubles et des petites maisons. Moi je restais souvent tous mes après-midis du week-end ici, au parc. Il était isolé de toute circulation, on entendait le chant des oiseaux - et non les voiture - et on sentait le doux parfum des fleurs - et non le gaz d'échappement. Mais quand mon petit coin au parc est occupé par l'ombre, je vais à la petite campagne qui est juste à coté de la ville. J'allais dans un champ de coquelicots rouges car il était souvent illuminé et aussi car le coquelicot rouge est ma fleur préférée. Sa couleur rappelle l'amour et la guerre, mais en même temps ses pétales sont très fragiles... Cette fleur m'avait toujours séduite. Ma sœur aimait y aller avec moi.
D'ailleurs, je venais juste de l'emmener à son cour de dance. C'était la fille de ma mère adoptive. Cette dernière était partie très tôt ce matin travailler au bureau. Mathilde avait 7 ans et moi 12. Elle était très mignonne.
En effet, je suis orpheline depuis l'âge de 4 ans. Mon père était mort quand j'étais bébé et juste après, ma mère m'avait laissée devant une porte, et Elsa m'avait recueillit. Elle était très gentille. Elle n'avait pas de mari, ce qui me surprendra toujours ; avec ses larges boucles rousses parfaitement définies et ses yeux couleur Or, elle avait vraiment son charme. C'est la meilleure mère dont je puisse rêver... Je l'aimais comme si c'était ma propre mère mais je n'allais pas jusqu'a l'appeler "maman", par respect pour Mathilde.
Je m'étirais de toute ma longueur dans l'herbe avant de me rouler en boule.
J'avais vraiment sur qui compter : Violette, ma meilleure amie. Elle était très gentille, généreuse , sympas mais elle s'emballait sur tout. C'est bien pour ca que je l'adore... Rien que de penser à elle quand elle s'agite, ca me fatigua. Une petite sieste, ca ne ferait de mal à personne, et je l'avais bien mérité... J'avais appris la table de 5...
CHAPITRE 1
Je me levais en sursaut. Vite, je regardais l'heure sur mon portable. 19h30 ! Oh non, je suis en retard pour aller chercher ma petite sœur à la dance ! Vite, je courrais vers le studio de dance - avec mon cahier de maths sous mon bras - qui était à l'autre bout de la ville. Je passais devant les voitures - sans même leur adresser un petit coup d'œil - en les obligeant à s'arrêter pour ne pas m'écraser, dont certaines me klaxonnaient. Il y a même une personne dans une voiture grise qui m'a fait un doigt d'honneur ! Tant pis : Je n'en connaissais pas un tiers et je n'en reverrais même pas la moitié. Je poursuivis ma route en courant de plus en plus vite. Mais pour aller au plus court, il va falloir passer devant chez Jimmy, le garçon le plus beau de ma classe. Il était brun aux yeux bleus -ceux que j'aime. Mais il était un peu frimeur à vrai dire. Enfin bon, c'était le leader de tout un groupe de garçons. Naturellement, toutes les filles voulaient sortir avec lui. Mais elles perdaient leur temps ; Jimmy ne s'intéressait à personne car on était pas assez bien pour lui. Seule Violette se désintéressait complètement de lui et rigolait bien de ma manie à vouloir lui plaire. C'est vrai que quand Jimmy est dans les parages, je ne me reconnais plus ; je me recoiffe frénétiquement en lissant discrètement les plis de mon haut. Une fois, je me suis même surprise en train de rentrer mon ventre ! Mais pour la plupart des autres filles aussi, c'était bien pareil.
Quand je l'aperçus, lui et sa bande de copains, mon cœur eut un raté et mon pouls s'accéléra. Il était vêtu d'un haut noir avec une tête de mort blanche, un blouson de cuir très "motard" et un jean avec des trous au niveau du genou. Je pressai le pas en me faisant toute petite. Mais dans mon entrains je trébuchais et tombais par terre. Forcément, j'avais gagné LA honte du siècle. Je fixais 30 secondes le ciment en pensant : "Waw, alors là, c'est la merde." Je ramassais en vitesse mon cahier de mathématiques et le remis sous mon bras. Puis sans regarder leur réaction - même si j'entendais des rires - je partie de plus belle vers le cour de Mathilde en regardant mes pieds pour fuir ma honte.
Je parvins en un quart d'heure à ma destination finale sans encombre. Ouf, Mathilde n'avait rien. Elle était dans un petit coin à l'ombre du bâtiments, accroupie par terre. Je me ruais vers elle en me mettant à sa taille :
- Mathilde, je suis tellement désolée !
Elle leva ses grands yeux violets vers moi et je m'aperçus qu'elle pleurait.
- Oh Mathilde ! Ne pleurs pas, je suis là. Je suis vraiment désolée ! Je m'en veux tellement... Je n'ai pas vu le temps passer, et puis...
- Tant pis, m'interrompit-elle d'une voix tremblante. Ce n'est pas grave, Alice, j'ai pris le plis.
Je méditais cette réponse. Il est vrai que cette fois-ci, je n'avais vraiment pas fais attention à ma petite sœur. Même si ce n'était pas ma vraie sœur, je l'a considérais comme tel. C'était une gentille petite. Elle avait 7 ans et moi 12. Elle ne me suivait pas partout comme les petites sœurs de mes copines faisaient. Et moi qui l'a négligeait au point d'oublier de mettre l'alarme sur mon portable pour me réveiller... Je suis vraiment trop bête ! Je détestais l'a voir comme ca. J'avais envi de remonter dans le temps...
- Comment puis-je me faire pardonner ?, lui demandais-je en cherchant vainement son regard. Que dirais tu d'aller voir Charlie ?
J'avoue que c'était un complot destiné à ce qu'elle me pardonne. Son regard s'illumina et elle se retourna d'un coup vers moi et son visage se fendit en un large sourire. Ca marchait à chaque fois...
Charlie était un vieux monsieur qui nous racontait des histoires. Tous les petits aimaient beaucoup y aller. Personnellement, je trouvais ca plus qu'ennuyant d'y aller. Violette m'accompagnait quand je devais y aller avec Mathilde. Nous, pendant que Charlie faisait son bazar sur son histoire délirante, on faisait des morpions pour passer le temps. Après tout, je devais bien ca à Mathilde.
- Tu ferais ca pour moi ?
- Mais oui !, dis en voulant paraitre un peu enthousiaste. Mais mercredi, d'accord ? J'ai un stupide contrôle de maths qui m'attend demain...
Je ne pus m'empêcher de jeter un regard meurtrier à mon cahier qui était sous mon bras. Arrg... J'étais forte en toutes les matières, sauf en maths.
Mathilde éclata de rire malgré ses tentatives pour se retenir. Je lui jetais un regard noir. Qu'elle me laisse broyer du noir tranquille ! Est-ce que moi je l'embêtais quand Elsa aller l'a fâcher car elle a eu une mauvais note ? Non ! Elle arrêta tout de suite. On dit que j'ai un don pour effrayer les gens. Tant mieux, car ca me sert !
Mathilde se leva en essuyant les dernières larmes qui roulaient sur ses joues :
- Rentrons, il se fait tard.
- Tu as raison, acquiesçais-je, encore énervée à cause de mon contrôle.
Nous nous mîmes en route. Il commençait en effet à se faire tard. Et puis j'avais encore à travailler sur mes maths.
Elsa nous attendait sur la terrasse de notre petit logement. Quand elle nous aperçus, ses trais déformés par l'inquiétudes - très inutiles, du reste - firent place au soulagement. Elle nous héla en nous agitant la main.
- Bonsoir Elsa. Je suis désolée que nous ne soyons pas rentrées plus tôt, nous avons trainées en toute, mentis-je avec aisance.
Maigre mensonge, mais Elsa ne vu rien. Heureusement, Mathilde ne me dénonça pas. Elle était vraiment très gentille.
- Ce n'est pas très grave mes chéries. Rentrez donc.
Nous obtempérèrent. Ca sentait bon, ici ! Elles se posèrent dans la cuisine pendant que je mettais le couvert en jetant un coup d'œil à la pendule. 20h 10. Et j'avais encore à réviser mes maths ! Elsa et Mathilde discutaient paisiblement de leur journée. Moi, j'avais la tête ailleurs. Et si Jimmy faisait pareil pour moi qu'il avait fait pour cette pauvre Yona ? Yona, c'était une ancienne copine à moi qui était là en début d'année. On raconte qu'en dehors des cours, il l'a vit par hasard faire quelque chose de complètement stupide. Alors au collège, il lui fit prendre la honte de sa vie. Tous les 6° la fuyait comme la peste. A la fin, Yona n'avait plus d'amour propre. La pauvre, elle a prié ses parents pour changer de collège. J'aurais bien voulu être là pour l'a réconforter mais je n'étais pas au collège ce jour là, j'étais malade. En plus, venant de Jimmy, ca a du partir fort... Mais oui, je suis sûre qu'il va me le faire... Je vais être la honte du collège...
- Bon, à table, décrétais-je mollement.
- Que se passe-t-il, Alice ? Je te trouve bien maussade, me dit Elsa en mettant le plat sur la table.
- C'est pour mon contrôle que je m'inquiète, mentis-je, même si ce n'était pas vraiment un mensonge.
- Tu sais, même si tu as une mauvaise note et que ton prof me convoque, dit Esla après une brève hésitation, je ne t'en voudrais pas. Je ne ferais que t'encourager à continuer ton travail scolaire. Tu te rends compte du travail que tu fournis !? Et puis ce n'est pas des maths qui vont baisser ta moyenne. Tu mérite de profiter de ton peu de reste de cours.
- Alors là, bien dit maman !, s'écria Mathilde en applaudissant.
- Merci Elsa, c'est super sympas, dis-je avec un grand sourire. Mais bon, je vais quand même réviser ce soir le plus possible.
- D'accord, mais mangeons maintenant, ca va être froid.
- Bon appétit !
CHAPITRE II
Ma chambre était sérieusement en désordre. Mais je me concentrerais essentiellement sur mes maths. Déjà, rien que de penser à faire des efforts pour M. Prodhomme pour apprendre quelque chose qui ne me servira à rien... J'en avais envi de vomir.
J'étais de nature colérique. Il ne faut pas me frotter de trop près. Je peux être une super amie, mais il ne faut surtout pas m'avoir comme pire ennemie. Je peux être horrible, cruelle et égoïste. En plus, mes humeurs étaient très changeantes. Elsa m'avait fait promettre d'essayer de me contrôler car elle disait que ca pourrait devenir dangereux...
"- Alice ?, me dit Elsa en se détournant du berceau de Mathilde.
- Oui ?
- J'aimerais que tu me promettre quelque chose...
- Mais je t'ai dis que je m'excusais pour avoir cassé le nez de Tommy ! C'est pas de ma faute si il a essayé de me lever la jupe !
- Oui, je te pardonne car c'est bien tu ne t'es pas laissée faire.
- Alors ca n'a rien à voir avec Tommy ce que tu veux me faire promettre ?, demandais-je en fronçant les sourcils.
- En quelque sorte... J'aimerais que tu essaie de te contrôler car ca peut devenir dangereux...
- Dangereux ?
- Tu comprendras plus tard. Alors, me le promets tu ?
- D'accord je te le promet.
- C'est bien. "
N'empêche que je ne savais toujours pas pourquoi elle m'avait fait promettre ca.
J'ouvrais mollement mon cahier de mathématiques en m'allongeant à plat ventre sur mon lit, les pieds en l'air. Je n'avais vraiment pas envis d'apprendre cela. Et puis en plus, Elsa s'en fichait de ma note.
- Laisse tomber, j'y arriverais pas, me dis-je à moi-même, assez énervée. Aller hop, on ferme et on range !
Maintenant que j'avais décidé de ne rien faire, je laissais tomber les maths. Je me demandais ce que je pourrais faire... Je décidais enfin d'aller me coucher. Je m'endors très vite, les gens hallucine devant ca. Même a n'importe quel moment de la journée - entre nous, ca occupe bien les cours...
J'éteignis la lumière puis me mis dans mon lit en pensant a Jimmy. Je le trouvais très mignon. Macho, mais mignon. Je faisais tout au collège pour qu'il attire son attention sur moi. J'allais être servie, c'est lui qui va faire attirer toute l'attention des collégiens sur moi. Super. Je préférais ne pas y penser... Peut être que moi aussi, je devrais changer de collège... "Sans Violette, ca va être dur", pensais-je en soupirant. Quelque chose titillait mon esprit. Avec Violette, au début de l'année, nous nous étions promis que rien ne nous sépareraient. Je me mis soudainement en colère. "Ce n'est pas un garçon qui va me faire changer de collège, voyons ! Je l'affronterais la tête haute, et si il ose s'en prendre a moi, c'est MOI qui vais le descendre en publique...", pensais-je bravourement, mais sans grande conviction. Le tout, c'est que j'arrive à m'en convaincre...
APRES, IL Y A LA SUITE DU CHAPITRE 2 QUE JE N'AI PAS FINI. N'HESITEZ PAS A DONNER LES COMMENTAIRES LES PLUS HORRIBLES !! Je veux vraiment avancer.
Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiz !